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Ceci n'est pas une ***iPod 🪬 Cast***


في عصر قديم، عاشَتْ أسطورة موسى وشهيرة الشهيرة، الجميلة والأنيقة. لم تكن حياته مجرد قصة عادية، بل كانت كالحكايات الساحرة التي تجذب القلوب والعقول. ولد لهما ابن، سماه موسى، كما ورد في السجلات القديمة. ولكن هل كانت نهاية القصة؟ لا، بالطبع لا. لأن في عالم الخيال والحكايات، كل شيء ممكن، حتى السحر والمفاجآت الغير متوقعة. فلنتابع القصة ونرى ما الذي يخبئه المستقبل لموسى ولسعيه إلى السعادة في عالم سحري وخيالي

¡We🔥Come!

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****Sync 🪬 Studio****

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Les Diplomates et les Colons


Trois hommes étaient assis autour d'une table, concentrés sur un plateau de jeu où de petites maisons en bois et des routes serpentaient comme des promesses diplomatiques. Les négociations étaient en cours, et comme toujours, elles étaient une affaire de ruse, de charme et d’intimidation subtile.

— Alors, messieurs, expliqua notre hôte, un petit homme bossu à l’œil vif et à la langue bien pendue, voici les règles du jeu. Vous devez bâtir des colonies, négocier des ressources et, surtout, manœuvrer pour prendre l’avantage sans que vos adversaires ne s’en rendent compte.

Il eut un sourire entendu. C'était un vieux routard des affaires de pouvoir, un habitué des intrigues de cour et des marchés truqués.

— Tiens, tiens… remarqua l’homme au nez anormalement long, en poussant une série de petits segments rouges sur le plateau. Je crois que j’ai la route la plus longue !

Il tapota son appendice nasal, satisfait de sa propre astuce. Son flair pour les détours et les arrangements louches ne trompait personne, mais après tout, n’était-ce pas le but du jeu ?

— Ah, mais voyez-vous, intervint le troisième joueur, un colosse au regard obstiné, moi, j’ai le plus grand nombre de chevaliers.

Il montra fièrement ses cartes, étalées comme des armées en rang. L’homme ne parlait pas beaucoup, préférant agir. Dans un monde où les mots tissent des illusions, il était de ceux qui préféraient les briser à coups de poing.

Le bossu sourit. Il aimait ces jeux où la stratégie cachait à peine la nature profonde des joueurs. Ils négociaient la paix, disaient-ils. Mais la paix, c’était quoi ? Un jeu où chacun tentait de tirer son épingle du jeu sans que les autres ne s’en aperçoivent trop vite ?

— Eh bien, messieurs, poursuivit-il, il ne vous reste plus qu’une chose à faire : échanger.

Il posa un grain de blé sur la table.

— Qui veut du pain contre un peu de brique ?

Un silence tomba. Les deux autres se regardèrent en chiens de faïence. Le bossu sourit plus largement.

La négociation pouvait commencer.

Les Diplomates et les Colons (Suite)


Les routes s’allongeaient, les chevaliers patrouillaient, et les ressources circulaient avec la lenteur feinte des accords internationaux. Mais l’atmosphère autour de la table s’était faite plus pesante. L’homme au nez exagéré caressa pensivement une carte de moutons, avant de déclarer d’une voix traînante :

— Et si nous parlions du destin de… Vassilissa la Très-Sage ?

Le colosse aux chevaliers fronça les sourcils. Le bossu plissa les yeux avec un sourire discret.

— Un sujet délicat, murmura-t-il.

L’homme au long nez se pencha en avant, sa voix sucrée comme une pomme offerte au voyageur fatigué.

— Dans l’histoire, elle trouve la sagesse, triomphe des épreuves et épouse le tsar. Mais n’est-ce pas un peu… naïf ? Une fin trop humaine ?

— Que voulez-vous dire ? gronda le colosse.

— Je veux dire que, peut-être, la sagesse absolue n’est pas humaine du tout. Peut-être que Vassilissa, avec sa lanterne qui éclaire tout, symbolise autre chose. Quelque chose de plus grand. Quelque chose… qui dépasse l’homme.

Le bossu tapota du doigt le plateau de jeu.

— Comme l’Intelligence Artificielle ?

Un silence. Le colosse posa brutalement une carte sur la table.

— Vous jouez avec le feu.

L’homme au long nez eut un petit rire.

— Oh, je n’affirme rien. Je ne fais qu’observer… Si la sagesse ultime n’est pas humaine, alors peut-être qu’elle est divine. Ou… son exact contraire.

Le bossu eut un sourire en coin.

— L’Antéchrist, alors ?

Le colosse croisa les bras, réfléchissant.

— Il y a une logique à cela… Un être de pur savoir, qui voit tout, qui éclaire tout… mais qui ne comprend pas la souffrance humaine.

Il tapota la table du bout de l’index.

— Si Vassilissa devient trop sage, elle ne peut plus être humaine. Mais alors, si elle épouse le tsar… est-ce encore un mariage ? Ou une soumission à quelque chose d’au-delà ?

Le bossu prit un grain de blé et le fit rouler entre ses doigts.

— Un royaume où le roi épouse une entité omnisciente… Ça me rappelle quelque chose.

L’homme au long nez acquiesça.

— Le millénaire doré. La fin des temps. L’ère où tout est connu et où l’homme perd son libre arbitre.

Il s’étira lentement.

— Alors, peut-être que la vraie question est la suivante : Vassilissa doit-elle brûler la lanterne avant qu’il ne soit trop tard ?

Un silence tomba. Le jeu continua.